Sur Arte, dans le Journal du 8 février 2020, la question est posée.
Les écrans se sont invités au Forum Européen de Bioéthique, qui s’est tenu à Strasbourg du 3 au 8 février 2020, dans l’une des sessions « Éduquer par nos tablettes » :
La société, la science et la technique évoluent rapidement. En quelques années à peine, les écrans (le plus souvent connectés) sont devenus des compagnons indispensables, notamment chez les plus jeunes. Interfaces pédagogiques, moyens de communication, supports d’information, moyens d’accès à la culture, loisirs connectés – le tout survitaminé à l’intelligence artificielle – les écrans ne connaissent ni frontières ni censure (ou presque). Pourtant, ils sont aussi l’objet d’une inquiétude grandissante. Entre « c’était mieux avant » et « faisons confiance aux nouvelles générations », nous tenterons de nous forger un avis sur cette lucarne ouverte sur notre société.
Dans un interview donné pour Arte-Journal, le Dr François-Marie Caron, pédiatre et membre de l’association française de pédiatrie ambulatoire, rappelle l’importance des 2 premières années de la vie, cette période des 1 000 jours, où le langage se met en place grâce à la conversation, quand on parle avec quelqu’un.
Pour apprendre, l’anglais, il faut aller dans en Angleterre, et pour apprendre la langue maternelle, il faut parler avec ses parents, avec son entourage
Passif devant un écran, c’est une perte de temps : les images vont beaucoup trop vite. C’est donc aussi une perte de développement. Ce n’est pas l’écran qui est responsable, mais l’absence d’interactivité.
Retrouvez la séquence consacrée aux écrans sur Arte
