Une étude financée par le ministère de la santé a été menée à Grenoble, en collaboration avec des chercheurs de l’université de Davis (Californie) et de l’université d’état de l’Ohio afin de tester l’hypothèse d’un effet spécifique des oméga 3 sur les conduites agressives auprès de 198 hommes et femmes de 18-45 ans issus de la population générale.
Cette étude suggère que les conduites agressives pourraient varier selon les usages alimentaires, et que l’addition d’oméga 3 dans un régime pourrait affecter le comportement dans le bon sens. De nombreux diététiciens et médecins considèrent que la population est généralement en carence d’oméga 3 (et consomme trop d’oméga 6, présents dans les produits gras transformés), ce qui peut justifier un encouragement à en consommer davantage. Cela ne signifie pas qu’il faudrait avoir recours à des gélules, mais peut inciter à opter plus fréquemment pour des aliments qui en contiennent naturellement, comme le poisson ou certaines huiles (colza, noix). En plus des bénéfices connus pour la santé qu’ils comportent, d’autres conséquences socialement bénéfiques pourraient en résulter.
Article du Pr Laurent Bègue à lire :