Dans un manga autobiographique qui déchire le coeur, Mariko Kikuchi explique comment l’alcoolisme de son père a détruit plusieurs vies.
Fin septembre, les éditions Akata sortaient Mon père alcoolique et moi, oeuvre autobiographique de la mangaka Mariko Kikuchi. Sous le pseudonyme de Kaoru Ozawa, l’artiste s’est spécialisée dans les mangas sous forme de reportages dans lesquels elle se mettait en scène vivant des expériences extrêmes. Vivre comme une SDF, se rendre dans la forêt d’Aokigahara (où se suicident de nombreux Japonais et Japonaises)…
Mais si l’autrice a signé Mon père alcoolique et moi sous son vrai nom, c’est bel et bien pour raconter son enfance et témoigner de la difficulté de se construire en tant qu’adulte après avoir subi la violence de l’alcoolisme parental. Le dessin simple, presque naïf, contraste avec l’intense dureté de son récit. Et il n’y a rien de honteux à avoir plusieurs fois les larmes aux yeux pendant la lecture de cette oeuvre forte et salvatrice.
Source : «Mon père alcoolique et moi» lève le voile sur l’alcoolisme parental