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Le sport élimine-t-il les risques de cigarette ?
Non, le sport ne nettoie pas les poumons! Certes il permet de diminuer le stress et l’anxiété, de favoriser le bien-être et le sommeil. Certes il permet de diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires, d’hypertension artérielle, de cancers, de diabète de type 2, d’ostéoporose. Certes il oxygène les poumons. Néanmoins, il n’élimine pas les substances toxiques qui provoquent le cancer…
C’est seulement au bout d’un an d’arrêt du tabac que les symptômes pulmonaires diminuent (toux, expectorations, essoufflement, bronchite). Après 10 ans d’arrêt, le risque de cancer du poumon diminue de moitié*.
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Pourquoi le sport et la cigarette ne font pas bon ménage ?
Que ce soit avant ou après le sport, la cigarette n’est pas bonne pour votre organisme. Retour à des bases de SVT : vous le savez, l’oxygène est le carburant qui permet à votre organisme de fonctionner. Il permet à vos muscles de se contracter pour effectuer les différents mouvements que vous souhaitez faire. Or quand vous faites du sport, vos muscles sont plus sollicités qu’à leur habitude, et donc réclament plus d’oxygène. L’oxygène, quant à lui, est transporté des poumons aux muscles par les globules rouges, dans le sang.
Et c’est là qu’entre en jeu le tabac :
AVANT LE SPORT : quand vous fumez, vous respirez du monoxyde de carbone. Malheureusement, celui-ci est également transporté dans les globules rouges. Conséquence? Vos globules rouges ont moins de place pour transporter l’oxygène dans les muscles (et oui, le monoxyde de carbone prend de la place!). Pour résumer, le tabac réduit la capacité de votre corps à alimenter ses muscles en carburant. Conséquence? Votre rythme cardiaque va s’accélérer! (mince, déjà que la nicotine augmentait le rythme cardiaque…).
Et oui, d’ailleurs, peut-être qu’avez-vous déjà eu des palpitations en faisant du sport après une cigarette? Pour les conséquences plus graves : risque de spasme coronaire, ou plus simplement un rétrécissement des artères, pouvant conduire à un infarctus du myocarde.
APRÈS LE SPORT : vous fumez généralement en phase de récupération (où votre rythme cardiaque est en train de ralentir naturellement) car vous venez de vous dépensez physiquement. Votre corps est en état de « stress », ce qui le rend beaucoup plus vulnérable à toute forme d’agression (c’est en partie pour cela qu’il faut se couvrir après une séance de sport). En fumant, votre récupération est ainsi plus difficile, ce qui peut provoquer par la suite des douleurs musculaires et des crampes.
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Est-ce vrai que la bière après un effort permet une meilleure récupération ?
Non! Aucune donnée scientifique (valide) n’est pour l’instant venue confirmer cette affirmation.
C’est une vraie légende sportive. Elle viendrait d’un coureur des années 50, Emil Zatopek, qui buvait de ce liquide mousseux même pendant ses compétitions.
Même si la bière contient quelques bonnes petites choses pour l’organisme (elle est notamment « riche en vitamine B6 et B12 et contient quelques minéraux du magnésium » : Jean-Jacques Menuet, médecin du sport), elle reste de l’alcool, donc une drogue. Comme tous les alcools, elle déshydrate. Ce n’est donc pas une boisson de récupération.
Plus précisément, l’alcool est loin d’être le meilleur ami des sportifs car :
- il limite l’élimination des déchets produits par les muscles durant l’effort, c’est-à-dire l’acide lactique : il en résulte des courbatures, voire des crampes ;
- l’organisme peut souffrir d’une forme d’intoxication due aux calories contenues dans l’alcool et qui ne sont pas exploitées au cours d’un effort musculaire ;
- il perturbe la réhydratation, notamment dans le cas de la bière : le sportif élimine en urinant plus d’eau que de bière.
Alors certes, la bière est conviviale et peut aider les sportifs à se détendre après un match. Néanmoins, on peut tout aussi bien se détendre avec une boisson non-alcoolisée !
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