Ecrans

On estime que 90% des 18-24 ans possèdent un smartphone (Rousseau et al. 2015).

Les 15-34 ans regardent en moyenne 2h et 21 minutes la télévision : ils consomment de moins en moins les médias traditionnels. Par exemple, la presse se lit en numérique, la radio s’écoute en ligne. Ce sont surtout les 15-24 ans qui sont les premiers consommateurs de télévision sur Internet, que ce soit en direct ou en rediffusion.

Près de 9 jeunes sur 10 âgés de 15 à 24 ans sont inscrits sur au moins un des réseaux sociaux (Facebook : 76% ; Snapchat : 33% ; Twitter : 24% ; Instagram : 18%) (Pellerin, 2015).

Même si ces technologies permettent une recherche d’emploi, une facilitation des loisirs (s’informer, écouter de la musique, regarder vidéos/films/séries, jouer) et une facilitation sociale (garder le lien avec leurs amis), le revers de la médaille existe également :

  • accès à des substances psychoactives (de synthèse ou non)
  • temps d’usage excessif affectant la vie sociale et le sommeil
  • imprudences relatives à la divulgation d’informations privées dans des espaces publics
  • impossibilité de voir disparaître des informations compromettantes ou infractions (téléchargement notamment)

L’usage, le soir, d’outils électroniques et audiovisuels aurait pour conséquence une diminution de 30 à 45 minutes du temps de sommeil (Beck et al. 2013).

Nous vous invitons à visiter ce site grenoblois, qui pourra vous éclairer sur les outils numériques (réseaux sociaux, smartphone, jeux vidéo, etc.) : https://ressourcesnumeriques.org/

Serge Tisseron est psychiatre, docteur en psychologie habilité à diriger des recherches, membre de l’Académie des technologies, chercheur associé à l’Université Paris VII Denis Diderot (CRPMS). Il propose un usage précis des écrans en fonction de l’âge des enfants : 3 6 9 12.

Une étude publiée en 2016 dans le JAMA Pediatrics (Carter et al.) auprès de 125 198 adolescents (14,5 ans en moyenne) a montré le retentissement sur le sommeil de l’usage des portables (présents au coucher) :

  • la quantité de sommeil est plus souvent altérée (2,5 fois plus souvent),
  • la qualité du sommeil est diminuée (de 46,5%), et
  • il y a plus de somnolence diurne (2,7 fois plus).

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